LOIRE: L'HOMME ARRêTé POUR AVOIR MENACé DE TUER DES POLICIERS PLACé SOUS CONTRôLE JUDICIAIRE

Le procureur de la République de Saint-Étienne indique que le suspect, placé sous contrôle judiciaire, fera l’objet d’une expertise psychiatrique.

L'homme de 28 ans interpellé lundi après avoir menacé au commissariat de Saint-Chamond (Loire) de tuer des policiers a été placé sous contrôle judiciaire avec une obligation de soins ce mardi 7 mai, rectifie auprès de BFMTV le procureur de la République de Saint-Étienne ce mercredi 8 mai.

La veille, le parquet avait annoncé le placement en détention provisoire de suspect en raison d'une mauvaise manipulation d'un logiciel.

Dans le détail, le parquet précise que le suspect sera notamment jugé pour avoir "proféré des menaces de mort ou d'atteinte aux biens dangereuse pour les personnes à l'encontre des fonctionnaires du commissariat de police de Saint-Chamond, personnes dépositaires de l'autorité publique dans l'exercice ou du fait de leurs fonctions".

Le procureur de la République précise qu'il a aussi été mis en examen pour "apologie d'actes de terrorisme, car, au-delà des menaces de faire sauter des explosifs proférées lors de son arrivée au commissariat, l’enquête a révélé qu’il avait aussi mis en ligne début janvier une vidéo le présentant comme terroriste et entouré d’armes (...) et paraissant désigner comme cibles des personnes de confession juive."

"Par ailleurs, ce week-end, il exhibait des drapeaux noirs portant des inscriptions similaires à l’imagerie de l’organisation dite Daesh et avait apposé la mention 'RAKKA' sur son véhicule", écrit encore le procureur de la République de Saint-Étienne.

Déjà condamné une dizaine de fois

Le parquet indique également que le suspect fera l’objet d’une expertise psychiatrique d'ici sa comparution, fixée au 3 juillet prochain. Le parquet ajouté que le jeune homme a déjà été condamné 10 fois par la justice française, "essentiellement pour des délits routiers et une fois pour non-respect d’une mesure individuelle de contrôle administratif et de surveillance.

En outre, il a bénéficié il y a trois ans d'une décisions de relaxe "pour irresponsabilité pénale en raison de ses troubles psychiatriques pour des faits de même nature que ceux qui lui sont aujourd’hui imputés".

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