AU NORD DE TOULOUSE, LE CHANTIER DE LA FUTURE LGV EST ENFIN SUR LES RAILS

C’est la concrétisation de la future ligne à grande vitesse (LGV) entre Toulouse (Haute-Garonne) et Paris, en passant par Bordeaux. Mardi, les membres de la société du Grand Projet Sud-Ouest (GPSO), rassemblant 24 collectivités territoriales d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine, ont serré le premier boulon du chantier des Aménagements ferroviaires au nord de Toulouse (AFNT), premier maillon de la LGV vers Bordeaux et Paris. Le début d’un chantier colossal qui va aménager 19 km de voies entre Saint-Jory et la gare Matabiau. La livraison de cette nouvelle ligne de 418 km au total est attendue entre 2030 et 2032, ramenant le temps de trajet en train entre la Ville rose et la capitale à 3h10 au lieu de 4h10. Un projet vieux de trente ans qui prend enfin forme.

14 milliards d’euros

« Cette première tranche est concomitante avec les Aménagements Ferroviaires au sud de Bordeaux, ce qui va mettre fin à l’inégalité pour Toulouse d’être la seule capitale régionale en France sans LGV, s’est félicité Jean-Luc Moudenc, président de Toulouse Métropole. J’attire l’attention de l’État et de la SNCF pour traiter aussi l’environnement immédiat des gares pour avoir une vision complète de leur accessibilité et travailler sur l’intermodalité. Cela va aussi développer le train du quotidien et au futur service express régional métropolitain pour lequel nous avons candidaté ».

Pour cette première phase de travaux, près de 14 milliards d’euros, dont 900 millions pour les AFNT, sont investis. La société du GPSO assure 40 % du financement de l’opération. Carole Delga, présidente de la région Occitanie, a salué « cette première étape indispensable mais insuffisante encore pour développer les trains du quotidien. Il faut développer une deuxième voie sur le quart nord-ouest de l’Occitanie, dont Montauban qui est déjà saturé au niveau ferroviaire ».

L’État assure 40 % du financement et les 20 % restants seront apportés par l’Europe puisque cette ligne, ainsi que les trois gares nouvelles et les deux haltes, crée un accès plus rapide au Sud-Ouest, jusqu’à l’Espagne. Le coût d’investissement de la phase 2, pour la ligne nouvelle Dax-Espagne, s’élève à 4 milliards d’euros.

2024-05-07T16:15:06Z dg43tfdfdgfd